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Savoir conserver sa concentration

SAVOIR SE CONCENTRER 
 
 
 
 
 
Les difficultés liées à la concentration touchent beaucoup d’apprenants qui, bien qu’ayant la volonté de travailler, n’y arrivent pas. L’objectif de cet exposé est donc de fournir quelques pistes permettant de savoir se concentrer. 
 
CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR 
 
La concentration est le point de départ de nombreuses aptitudes nécessaires à l’apprentissage. Elle détermine, par exemple, l’aptitude à recevoir ou à saisir l’information (écouter, lire, prendre notes, faire un tableau…) ; elle détermine aussi la compréhension (analyser, synthétiser ou éclaire intellectuellement) ; la faculté d’assimilation et de mémorisation, ainsi que la faculté de restitution d l’information mémorisée. Il existe donc un rapport entre ses capacités intellectuelles et ses facultés de concentration. De nombreux échecs trouvent leur cause dans une défaillance de ce domaine. 
 
1. LE BARRAGE DU CERVEAU PRIMITIF 
 
La volonté ne détermine pas toujours l’attention et l’action. Essayez, par exemple, de marcher sur une poutre placée à quatre mètres de hauteur, même si vous le voulez vraiment, vous n’y parvenez pas d’emblée. Or, si cette poutre se trouve à même le sol, vous n’aurez aucun problème pour marcher dessus. Comment expliquer cela ? 
Notre cerveau primitif, (nous l’avons déjà vu) fait barrage, de manière générale, à toutes les informations, sauf celles qu’il connaît déjà. Il sélectionne celles qu’il connaît déjà, celles qui correspondent au schéma qu’il a déjà enregistré. Si le souvenir est plaisant, il recherche l’information, sinon, il la rejette. 
Notre cerveau supérieur, qui correspond à la volonté, peut demande certaines informations ; cependant, il doit passer par le cerveau primitif : si l’expérience est désagréable, le cerveau primitif refuse. Ainsi s’explique l’impossibilité de marcher sur la poutre placée en hauteur, parce qu’on craint de tomber et de se blesser. 
Ce qu’il faut donc, dans ce cas, c’est d’associer aux informations aux informations que l’on désire mémoriser, des idées positives et plaisantes, afin que le cerveau primitif lève le blocage et que la motivation et l’attention se créent pour agir. 
Ainsi, l’individu qui maîtrise son cerveau primitif agit sans forcer, mais avec plaisir ; il a alors le sentiment de plénitude, d’autonomie et de liberté créatrice. Il réussit ce qu’il entreprend et renforce le sentiment positif qu’il a de lui. Par contre, une volonté due uniquement au cerveau supérieur se heurte au système limbique. Cela fait naître des conflits, des tensions mentales des frustrations et des refoulements. 
 
2. COMMENT SE METTRE AU TRAVAIL 
 
Dans une tâche à faire, le plus difficile est de commencer. Lorsque celle-ci est entamée, elle s’achève ensuite dans la foulée. Ne soyez donc effrayée par les difficultés de départ ; mais sachez vaincre votre inertie. Ainsi dès que vous vous êtes assis pour travailler, commencez ce travail dans les 30s qui suivent. 
 
a. Garder le but en tête 
 
Vous avez votre objectif d’ensemble et éventuellement vos objectifs secondaires. Vous savez donc où vous allez. Avoir votre plan dans la tête vous permet de vous représenter continuellement les images de l’avenir. Cet intérêt vous donne d’être confiants en vous. C’est comme cela que vous pourrez aimer ce que vous faites et sans faire assez d’efforts. 
 
b. Se stimuler avant d’agir 
 
Vous pouvez le faire par auto-suggestion, c’est-à-dire en vous faisant répéter des paroles positives et valorisantes pour vous convaincre de l’action et pour vous adapter à votre but. 
Vous pouvez aussi y arriver en vous donnant des représentations mentales. Vous pouvez alors penser à une personne que vous désirez imiter ou imaginer l’avenir tel que vous le souhaiter et que vous voulez construire. Pensez à ce qui peut vous donner de la confiance. Pour les chrétiens, ils peuvent penser à Dieu qui leur dit de « compter sur lui en toutes choses ». Il peuvent par exemple se faire répéter ces paroles : « Ne vous inquiétez de rien… » ; « Déchargez-vous sur Lui de tous vos soucis » ; « Si quelqu’un manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu » ; « Je ne t’abandonnerai, ni ne te délaisserai », et beaucoup d’autres paroles semblables. 
Vous pouvez également vous placer en état de compétition, prêt à relever un certain défi. Ecouter un morceau de musique peut aussi stimuler. 
 
c. Chasser toute idée négative 
 
Chaque personne a connu des situations désagréables. Mais certaines sont plus affectées que d’autres. Cependant, il ne s’agit plus d’y penser ni de les entretenir. Vous êtes dans le présent, et le passé est derrière ; le futur est devant vous. Ne permettez pas à votre cerveau primitif de vous bloquer. Osez faire votre travail et n’ayez en tête que le côté positif de votre action et le résultat à obtenir. 
 
d. Agir tout de suite 
 
Le démarrage est difficile. Vous pouvez vous donner une sorte de récompense après une tâche donnée. Dès que vous êtes installé pour travailler, commencez ce travail immédiatement. Commencez à lire ce que vous avez à lire. Plus vous attendez, plus le démarrage est pénible. Vous pouvez débuter par un petit travail, réalisable en un temps court. Pour cela, vous devez vous chronométrer, ce sera pour vous une contrainte en temps. Avancez ainsi rapidement en vous donnant à chaque fois, une étape supplémentaire à franchir. 
 
3. COMMENT TRAVAILLER AVEC ATTENTION ? 
 
a. Des conditions pour agir efficacement 
 
Évitez de gaspiller votre énergie. Pour cela, allez à l’essentiel et concentrez-vous sur une seule tâche à effectuer ; ne la quittez pas avant de l’avoir terminée. 
Eliminez tout ce qui peut vous distraire et évitez tout dérangement. 
Vous pouvez aussi éviter ceux qui s’agitent inutilement ou qui parlent sans agir. Isolez-vous alors physiquement et faites respecter votre décision. 
 
b. Etre conscient de la tâche à effectuer 
 
Pour mieux apprendre, il faut être en état d’éveil total. Cela veut dire que vous devez être conscient de vous-mêmes et aussi de votre environnement. Vous écoutez au lieu d’entendre et vous lisez au lieu de voir. Et votre attitude doit être critique, comparative, interrogative à l’égard des idées proposées. Selon la situation, votre esprit devra être analytique ou synthétique. Observez les détails, à savoir les mots-clés, les grands axes, les articulations, être conscient de ce qu’on fait, c’est aussi travailler avec une écriture soignée, traiter les données avec méthode. C’est aussi se dire que vous serez évalués et que vous désirez obtenir de bons résultats. 
 
c. S’exercer à l’attention 
 
Considérez vos leçons comme des jeux à faire. Effectuez alors des exercices d’observations pour voir votre pouvoir d’attention.$pour cela, lorsque vous avez une leçon à apprendre, repérez bien dans votre cahier sa structure (titres, sous-titres…). Après avoir visualisé ces structures, essayez de les reproduire au brouillon. Votre objectif, c’est de pouvoir retenir plus d’éléments possibles. Au fur et à mesure de vos progrès, éloignez la vérification dans le temps pour vous souvenir de plus en plus longuement. 
Vous pouvez procéder de la même manière pour les tableaux, les définitions, les idées-clés, les schémas, les formules, les démonstrations… 
En cours, essayez de repérer les articulations de la leçon pendant son déroulement. 
 
4. CONSERVER SA CONCENTRATION 
 
a. Si vous avez une fatigue passagère 
 
Vous pouvez prendre une pause de cinq à dix minutes toutes les heures ou toutes les 1h30. Vous pouvez aussi changer d’activités ou alterner les théories avec les pratiques. Préparez vos tâches à l’avance et n’oubliez pas de vous récompenser si l’objectif est atteint. Boire un verre d’eau, prendre un fruit, marcher, changer de position permettent de conserver sa concentration. 
 
b. Et si la fatigue se prolonge ? 
 
Malgré votre désir de travailler et malgré avoir tenté plusieurs fois, vous n’arrivez pas à mobiliser votre volonté, voyez si vous n’êtes pas vraiment fatigués. Voir l’exposé qui porte sur « éliminer la fatigue). Relaxez-vous et prenez du repos. Repensez aussi votre équilibre en considérant votre alimentation, votre sommeil et en vous donnant des idées positives. Ensuite, repartez le plus vite possible sur de bonnes bases. 
 
N’OUBLIEZ PAS CE QUI SUIT 
 
« Une bonne motivation et un esprit positif vous permettent de passer à l’action facilement et d’agir rapidement sans effort, mais avec aisance ». 
 
« Appuyez-vous sur de bonnes habitudes de travail. la répétition régulière de l’effort peut soulager votre volonté et favoriser votre concentration ». 

 

(c) Emmanuel BECHE - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 22.05.2008
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