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Améliorer son vocabulaire et son orthographe

AMELIORER SON ORTHOGRAPHE  
ET SON VOCABULAIRE 
 
 
 
 
 
Le vocabulaire est l’ensemble des mots formants la langue d’une communauté. Il sert à définir la réalité ou à désigner les êtres et les choses. Et l’orthographe, quant à elle, est la manière d’écrire correctement ces mots en conformité avec des usages définis et des règles traditionnelles. Le vocabulaire et l’orthographe font le code d’une langue, c’est-à-dire l’ensemble des signes qui facilitent la transmission et la compréhension d’une information ou d’une opinion. Ils sont aussi, à la fois, le fondement, la force et le charme d’une idée, d’une démonstration, d’une argumentation, d’une réponse ou d’une opinion. Une réponse ou une idée peut être bonne en soi même, mais lorsque les mots sont mal utilisés et mal écrits, cette réponse devient comme une sauce en soi-même délicieuse, mais contenant malheureusement du sable. Elle perd alors sa pertinence et sa force de persuasion. Pour donner constamment de la force et du charme à ses idées et réponses, on peut progressivement améliorer son vocabulaire et son orthographe. Comment ? C’est ce que nous allons voir.  
 
CE QU’IL FAUT COMPRENDRE 
 
Pour obtenir un diplôme, pour avoir de bonnes notes en classe, pour réussir aux concours, pour trouver un emploi ou pour poursuivre une carrière, le vocabulaire et l’orthographe restent objectivement un moyen de sélection. 
Chez certains sont les difficultés d’orthographe sont manifestes, il y a comme un sentiment d’irréversibilité. Ce sentiment consiste à croire que l’on est nul et qu’il n’y a rien à y faire. L’action première à engager dans ce cas est justement de refuser d’admettre ce sentiment qui n’est qu’une forme de paresse intellectuelle. 
Aussi, si votre vocabulaire est riche, votre communication entre vous et le monde devient aussi meilleure et vous pouvez ainsi traduire avec une subtilité, avec une finesse et une facilité votre pensée te votre démonstration. Vous avez aussi la facilité de concevoir des informations variées et d’argumenter votre savoir. 
Maîtriser les mots et les manières correctes dont ils doivent être écrits, c’est également s’assurer dans la vie active un certain pouvoir, soit pour se protéger en cachant sa pensée comme font les hommes politiques, soit pour se défendre en argumentant, ou soit encore pour persuader, conquérir par un écrit ou un discours convaincant. 
 
1. CE QU’IL FAUT DANS L’UTILISATION DU VOCABULAIRE 
 
a. Eviter d’utiliser des termes sans en connaître véritablement le sens. Le faire autrement devient un facteur d’incompréhension. Le mot « cursus » ne peut pas, par exemple, être utilisé si l’on parle d’une « maladie », ni le mot « antérieur » si l’on veut parler du « suivant ». 
 
b. Eviter d’effectuer des contresens en se trompant sur la signification d’une expression ou en mélangeant les idées ou les signification lorsque le mot en recouvre plusieurs. Le mot « illégal » ne signifie pas, par exemple, « illégitime ». 
 
c. Utiliser des termes exacts. Ainsi, les mots « hauteur », « grandeur », « taille », « altitude » ne s’emploient pas les mêmes contextes. 
 
d. Eviter d’évoquer, dans ses démonstrations ou ses réponses des banalités ou des impressions comme : « de tout temps », « depuis que l’homme est l’homme »… Elles ne permettent pas de préciser et d’affirmer sa pensée. 
 
e. Ne pas manquer du vocabulaire. Sa possession permet de se comprendre et d’éviter des répétitions. 
 
f. Saisir toutes les nuances d’une information. Quand des gens disent, par exemple qu’ « il n’est va venu à la réunion sous prétexte qu’il est malade » ils sous-entendent qu’il a menti ou qu’il a exagéré son malaise. 
 
g. Ne pas commettre les erreurs du langage. Des gens utilisent, par exemple, les mots comme « barbarisme », « convaincabilité », « exercer un théorème », mais en afit ce sont de fautes grossières du langage. 
 
h. Eviter de réagir affectivement face à certains mots. Des mots comme « contrôle », « devoir », « examen » sont souvent mal ressentis parce qu’ils évoquent chez certains une forme d’interrogatoire. Certaines personnes accordent, en revanche, une importance à des mots comme « capitalisme », « socialisme », « philosophie », alors qu’ils n’en possèdent pas autant. Il est possible d’éviter de provoquer, par le vocabulaire qu’on emploie, des réactions affectives. 
 
2. CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE A LONG TERME POUR S’AMELIORER 
 
a. Enrichir son vocabulaire 
 
Enrichir son vocabulaire ne se fait pas d’un seul coup : c’est une affaire de chaque jour. On peut le développer à travers des lectures. Saisissez les multiples significations et nuances des termes que vous voulez maîtriser, même celles des mots qui vous semblent simples. La recherche des significations d’un mot à l’aide d’un dictionnaire vous donne des ouvertures et des possibilités permettant de varier vos expressions et de ne pas toujours se répéter. Si l’on connaît utiliser l’ordinateur, on peut recourir, quand on saisit un texte, aux options de synonyme et de dictionnaire. Cela permet de diversifier ses idées. 
 
b. Communiquer 
 
Les mots ne viennent pas à vous ; vous devez aller à sa rencontre, en fréquentant les bibliothèques, en participant aux discussions… et lorsque vous prenez part à un débat, prenez la parole pour vous exprimer. Vous pouvez faire le même exercice en classe en posant des questions, en y répondant… Vous pouvez aussi suivre les émissions culturelles à la radio et rédiger autant que vous le pouvez. Ecrire permet justement de maîtriser les mots et leurs sens. 
 
 
 
c. Utiliser les nouvelles acquisitions 
 
Quand vous avez acquis un mot nouveau, exercez-vous à l’employer dans vos écrits ou dans vos discussions. L’expérience, et l’usage confirment toute nouvelle structure et tout apprentissage. 
 
d. Surveiller son vocabulaire 
 
Vous pouvez, à cet effet, commencer par remplacer systématiquement les termes comme « être », « avoir », « mettre », « il y a ». Lors de vos écrits et oraux, utilisez un vocabulaire juste, nuancé, précis, et varié et cherchez toujours à définir les termes complexes que vous rencontrez. 
 
3. CE QUE VOUS POUVZ FAIRE A COURT TERME 
 
Face à un terme nouveau, voici la démarche que vous pouvez suivre. 
 
Premièrement, cherchez seul 
 
Lorsque vous découvrez un mot nouveau au cours de votre lecture ou de votre écoute, ne vous arrêtez pas à ce terme. Terminez attentivement l’écoute ou la lecture de cette phrase. Découvrez son sens grâce au contexte dans lequel il est employé. Essayez de bien le situer dans la phrase ou le paragraphe et examinez tout ce qui est en relation avec le terme. Cherchez à donner le sens exact qu’il a dans le texte. Au cours de cette opération, évitez l’erreur d’une définition qui contient elle-même le terme, par exemple : marché immobilier = marché des biens immeubles. 
Faites recours à votre mémoire pour rechercher les différents sens possibles. Souvenez-vous du cours et des termes avec lesquels ce mot est associé. 
Retrouvez mentalement la racine de ce mot ainsi que d’autres termes de la même famille que lui et décomposez-le pour en trouver le sens grâce au préfixe ou au suffixe. 
Vous pouvez éventuellement utiliser des synonymes ; cependant, gardez-vous des homonymes et des paronymes. Le fait de développer votre idée par des exemples peut aussi vous aider. Enfin, vous pouvez vérifier l’exactitude de vos affirmations à chaque fois que vous rencontrez ce mot nouveau dans d’autres textes. 
Deuxièmement, vérifiez 
 
A cet effet, vous pouvez utiliser un dictionnaire et chercher les significations exactes et possibles de ce mot. 
Ensuite, vous pouvez, si vous avez la possibilité, recopier ce terme sur votre carnet –répertoire ainsi que la phrase où vous l’avez découvert, les mots de la même famille, les synonymes et les mots de sens contraire. 
 
Troisièmement, mémorisez 
 
Pour mémoriser, revoyez mentalement la page de votre carnet ; visualisez les mots un à un. Vous pouvez réécrire le terme au brouillon en soulignant l’erreur à éviter. Recommencez l’opération une ou deux fois encore pour mieux maîtrise sa manière d’écrire. Si vous êtes apprenant du premier cycle d’un lycée, le fait de s’entraîner avec des dictées et études de texte vous aide certainement à maîtriser votre vocabulaire et votre orthographe. 
 
 
 
 
 
N’OUBLIEZ PAS CE QUI SUIT 
 
« Pour bien retenir ce qui est nouveau ou difficile, 
Regardez attentivement le mot ou l’expression, 
Ecrivez-le et prononcez-le ; 
Contrôlez son assimilation en le revoyant dans son contexte ; 
Utilisez-le le plus souvent possible ». 

 

(c) Emmanuel BECHE - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 10.05.2008
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