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Bien gérer son temps pour mieux en profiter

BIEN GERER SON TEMPS  
POUR MIEUX EN PROFITER 
 
 
 
 
 
Henri est un apprenant de classe de 3ème. Il vient de passer pour cette classe. Tel un enfant qui vient d’être inscrit à l’école, il se donne des engagements et des ambitions pour réussir son année scolaire et passer son examen de BEPC. Il décide de ne pas attendre la dernière minute pour apprendre. Il décide aussi de mettre l’accent sur toutes les matières et d’étudier au fur et à mesure que les professeurs progressent dans les cours. La première semaine, les cours n’ont pas beaucoup évolué. Certains enseignants n’ont donné, pour la circonstance, que les programmes des cours et certaines indications concernant leurs disciplines ; d’autres ont entamé le premier chapitre, mais ne les ont pas achevés.  
Lorsque Henri veut traduire ses intentions dans les actes, c’est-à-dire apprendre, il se demande : « Mais qu’est-ce que je vais même bien étudier ? Que vais-je retenir en lisant l’introduction ou les programmes des leçons ? De plus, que puis-je bien apprendre d’un chapitre qui n’est qu’à ses débuts ? Ce serait faire un travail à moitié ! ». De très bonnes excuses et des fuites en avant ! Il choisit alors d’attendre la semaine suivante, le temps pour les vraies choses de pouvoir bien commencer. 
La semaine tant attendue arrive sans tarder. Mais il se di : « le temps est si long que je peux attendre. J’aurai assez de temps. J’ai encore quatre semaines jusqu’à la prochaine évaluation séquentielle. Et en une semaine, je peux bien, brosser toutes les disciplines, d’autant plus que les premiers chapitres sont des rappels ». Finalement, les enseignants annoncent que les évaluations séquentielles se dérouleront la semaine qui suit. Henri se dit alors : « Voici le vrai moment ; je vais donc me mettre au travail ». Il rassemble tous ses cahiers de cours et ses manuels. Le problème c’est qu’il ne sait pas où commencer : Par les maths ? Elles sont dures à comprendre ; par l’Histoire-Géographie ? Les cours sont longs ; par l’anglais ? Il n’est pas motivé ; par les PCT ? Il n’aime pas bien cette matière, ainsi de suite… 
Et malheureusement pour lui, les premières évaluations séquentielles coïncident avec les récoltes des produits dans les champs. Ses parents veulent que leur enfant les aide. Mais quand Henri leur dit qu’il doit étudier pour préparer les évaluations, les parents ne le comprennent pas. Ils ne comprennent pas pourquoi est-ce que Henri n’a attendu que les moments de récolte pour se mettre au travail d’apprentissage alors qu’auparavant, il ne faisait rien, plutôt, il se livrait à ses jeux et loisirs. Ils voient cela comme une forme de paresse, une bonne excuse pour ne pas aller au champ. Des problèmes d’incompréhensions s’installent donc entre lui et ses parents. Il participe tout de même aux évaluations séquentielles, mais les résultats qu’il a obtenus n’étaient pas ceux pour lesquels il s’était auparavant motivé. 
 
ETUDIONS LE CAS HENRI 
 
Henri avait un point fort que beaucoup d’apprenants n’ont pas quand ils commencent leur année scolaire. Ce point fort, c’est sa motivation ; il s’est donné pour objectif de réussir son année scolaire ; il s’est aussi donné un engagement de travailler. De plus, il s’est acquis des livres et annales, ce que beaucoup n’ont pas quand ils font leur rentrée scolaire. Mais comme on l’a vu, cela ne suffit pour réussir. L’apprenant peut avoir de belles ambitions ; il peut avoir tous les outils, tous les livres et annales possibles, toutes les fournitures scolaires, mais quand il les utilise pas dans le travail, ce devient nul. La Bible a raison de dire : « L’esprit est plein de bonne volonté, mais la nature humaine est faible ». 
 
QUELLES ETAIENT LES DIFFICULTES DE HENRI ? 
 
Il n’a pas considéré les programmes des cours et les introductions comme importants. 
Ce n’est pas pour être fous que certains enseignants vous donnent les plans ou les programmes des cours. C’est pour vous guider et vous situer. Visualiser les programmes à l’aide de vos manuels vous permet d’être en avant et de vous faciliter la compréhension et l’assimilation des leçons. Si vous avez un programme, vous savez ce qui vous sera donné la prochaine occasion, et, à l’aide de vos manuels, vous pouvez vous y préparer par conséquent. 
L’introduction au cours, vous donne, quant à elle, une vue globale de tout ce qui sera abordé pendant l’année. Certains donnent même des objectifs, ce qui constitue de bons guides pour vos apprentissages. Il n’est donc pas question de trouver de jolies excuses. Dès qu’un chapitre est entamé, il est assez long pour être lu et assimilé. 
Henri a vu comme si le temps était encore très long et qu’il fallait s’amuser. 
Attendre le dernier moment est le propre de ceux qui vivent sans savoir pourquoi ; c’est le caractère de ceux qui étudient sans véritables objectifs. Dès qu’une année scolaire est lancée, le temps est assez précieux et important pour qu’il ne soit pas gaspillé. 
 
Il n’a pas fait attention aux difficultés d’apprentissage et aux pressions du dernier moment.  
Au dernier moment, il se rend compte que, non seulement le temps est si court, mais que les leçons sont nombreuses et longues ; certaines d’entre elles ne sont pas facilement assimilables. Il n’a pas aussi tenu compte des travaux de la famille. Etudier ne signifie pas qu’on ne doit plus travailler à la maison. En aidant les parents, ils vous comprendront et quels que soient les travaux domestiques ou champêtres, ils vous donneront la liberté d’aller vaquer à vos études et apprentissages. 
 
Henri n’a pas aussi su maintenir ses motivations et ses engagements. 
Quand une personne trouve de belles excuses pour ne pas travailler, ses motivations, aussi fortes et sincères soient elles, s’effondrent parce qu’elles n’ont plus d’appui. Vos motivations nourrissent votre travail et celui, quand il est engagé et récompensé renforce votre motivation et le cycle vit. 
Il est difficile, certes, de maintenir sa motivation sur une longue période. C’est pourquoi, il faut se donner des échéances dans les parcours scolaires. Ces échéances peuvent correspondre, par exemple, aux évaluations séquentielles ou trimestrielles. Il est avantageux d’avoir des objectifs de réussite et être sérieux et exigeants envers soi-même. Demandez-vous et cherchez ce qui est prioritaire, important et utile pour vos études et pour votre réussite. 
 
CE QU’IL FAUT COMPRENDRE 
 
Le temps que chacun a est limité. C’est un des biens les plus rares et donc aussi le plus précieux. Il prend encore plus de valeur pour l’apprenant parce que ses apprentissages, ses travaux de mémorisation, ses révisions, ses évaluations, ses examens, ses réussites, et toutes ses études s’intègrent dans le temps et dans la durée. Bien vous gérez votre temps, mieux vous en profitez. Certains apprenants se réveillent au milieu de l’année et s’aperçoivent alors trop tard qu’il est trop tard pour redresser une situation mal engagée. D’autres, par contre, le gèrent bien et essaient ainsi de maximiser leurs profits. Savoir comment se déroulent vos journées, quels sont les temps morts, les périodes les plus efficaces, le rythme de travail, cela est important pour mieux gérer son temps. Vous pouvez aussi vous demander dans quelles mesures vous pouvez éviter les interruptions intempestives et les gaspillages du temps. 
 
1. POURQUOI PLANIFIER SON TEMPS ? 
 
Planifier son travail revient à l’organiser, à le diriger, à le mener suivant un plan déterminé. Quelques minutes que vous consacrez au début de chaque journée pour réfléchir aux activités à mener et aux manières dont vous les aller les mener vous procurent de nombreux avantages. 
 
a. Ca fait gagner beaucoup de temps 
La manière dont vous planifiez vos activités simplifie votre travail. Cela vous aide à regrouper vos tâches et à supprimer des étapes inutiles. Par exemple, en y réfléchissant, vous pouvez réduire vos déplacements et sorties. Cela vous fait gagner du temps surtout en fixant des limites précises à chaque travail. Ainsi votre cerveau se crée aussi des bornes qu’il essaiera de respecter. Lorsque ce temps est limité, l’on travaille toujours plus efficacement, tout en limitant les gaspillages du temps et les tâches inutiles. 
 
b. Ca évite la fatigue et la surcharge du travail 
On peut éviter la fatigue, la surcharge du travail, le forcing (travail accéléré), le bachotage (préparations intenses et hâtives) quand l’apprentissage est étalé sur une longue période. La conception de son emploi du temps se fait donc dès le début de l’année scolaire. Le faire au milieu de l’année, c’est se donner un rythme de travail accéléré. Quand vous savez où vous allez et ce que vous faites, le travail semble moins difficile et la motivation le simplifie. 
Vous pouvez aussi éviter la fatigue en équilibrant dans votre emploi du temps, les périodes d’études et de loisirs dans la journée ou dans la semaine, ou en variant les types de travaux ou de disciplines. Un bon plan de travail soulage la mémoire, parce qu’il permet de dégager l’esprit de tous les soucis liés aux retards dans les travaux, aux oublis et aux problèmes accumulés. Cela permet donc de ne pas remettre à plus tard ses travaux d’apprentissage. 
c. Ca permet d’être efficace 
Travailler suivant un plan donne envie de terminer ce qui est commencé ; cela donne envie de travailler. Le plan de travail indique les priorités ; il évite de travailler en désordre ; il permet d’agir positivement, de contrôler son action, d’éviter de rêver et de maîtriser ses choix. Le fait d’établir des priorités et l’organisation de vos activités éliminent les hésitations, les distractions et les pertes de temps. Avec un emploi du temps, il est possible de gérer son énergie, son rythme et de travailler avec ses potentialités optimales. 
 
d. Ca favorise l’esprit de synthèse 
Un plan de travail indique globalement le chemin à suivre. Quand un apprenant a l’habitude de s’organiser, son esprit se structure et s’organise aussi. 
 
e. Ca permet de se libérer 
En planifiant, on choisit volontairement ses actions ; on les accepte ; on décide de les réalise en se donnant des moyens. Les notions d’efforts disparaissent derrière celles d’objectifs à atteindre. Votre emploi du temps est donc une sorte de contrat avec vous-mêmes. 
Votre emploi du temps n’est pas figé et définitif. Vous pouvez le modifier et le réajuster en fonction des exigences de la journée ou de la semaine. Aussi, disposer d’un emploi du temps n’est pas se priver des moments de loisir et de repos. Au contraire, un bon emploi du temps tient compte des loisirs et repos pour mieux en profiter et bien les vivre. 
 
2. COMMENT REALISER UN PLAN DE TRAVAIL ? 
 
Planifier ses travaux dès le début de l’année 
Il n’est pas avantageux d’attendre décembre ou le 2nd trimestre pour penser le faire. Il s’agit de combler ses retards dès la première semaine pendant que le rythme n’est pas encore soutenu. 
Prendre l’habitude d’un travail régulier et l’organiser grâce à un plan dans lequel indiquer ses priorités et ses différentes tâches. 
 
 
 
Pour connaître son plan de travail, 
 
Connaître parfaitement les exigences de différentes matières. Les coefficients peuvent aider à cet effet. Quelles sont les disciplines qui vous sont fondamentales ? Quelles compétences exige-t-on de vous ? Quels sont les programmes de vos cours ? 
 
Voir dans quelles mesures mettre davantage l’accent sur les matières à grand nombre de coefficient sans négliger toutefois les autres disciplines. Le passage à un examen ne se fait sur la base de deux ou de trois matières, mais sur la maîtrise de toutes les disciplines et de leurs programmes. Mais il y a des matières qui, si vous les maîtrisez, vous facilitent la réussite, de par leurs coefficients élevés. 
 
Evaluer aussi ses compétences dans chaque discipline. Quelles sont les matières qui vous semblent les plus difficiles et celles qui vous paraissent faciles ? Quelles disciplines aimez-vous le plus et lesquelles aimez-vous le moins ? Ceci peut vous aider, non seulement à comprendre les raisons de votre difficulté ou de votre réticence vis-à-vis d’une matière donnée, mais aussi à savoir sur quoi vous devez mettre l’accent. 
 
3. SE FIXER UN BUT, DES OBJECTIFS ET  
UN PLAN DE TRAVAIL ANNUELS 
 
a. Se fixer un but 
Votre but peut-être : « passer en telle classe », « obtenir tel examen ». Un apprenant de classe de 3ème peut définir son but comme ceci : « Passer en classe de 2nd et obtenir mon BEPC ». Se donner un but permet de ne pas naviguer à vue ; il permet d’avoir les regards fixés vers la réussite et d’orienter ses efforts et travaux vers le succès, c’est-à-dire vers l’atteinte de son but. 
 
b. Se fixer des objectifs 
Vous pouvez aussi définir vos objectifs précis et opérationnels pour chaque séquence, pour chaque trimestre ou pour l’année. Vos objectifs concourent à la réalisation de votre but. Un apprenant de 3ème peut se donner des objectifs généraux et spécifiques, tels ceux qui suivent : 
 
Objectif général de la première séquence : 
« Au terme de la première séquence, je dois obtenir une moyenne d’au moins 14 dans toutes les disciplines». 
 
Objectifs spécifiques :  
« Au cours de la première séquence, mes notes en mathématiques doivent être au-dessus de 09/20 » ; 
« Mes notes en Anglais doivent être d’au moins 15/20 au cours de la première séquence ». 
 
Vous pouvez ainsi définir des objectifs pour chaque discipline ou pour chaque groupe de disciplines. Et au cours de la 2nde séquence, vos objectifs devront prendre en compte les résultats obtenus ; vous pourrez ainsi voir s’il faut améliorer ou progresser, c’est-à-dire mettre la barre un peu plus haut. En définissant vos objectifs, sachez discerner vos priorités, à long terme et à court terme. Ces objectifs doivent toujours être réalisables et opérationnels. Ils doivent être chiffrés (quelles moyennes atteindre) et datés, c’est-à-dire limités dans le temps. 
Quand vos objectifs sont définis, inscrivez-les dans vos cahiers sur la première page à l’intérieur. Vous pouvez aussi les afficher là où cela vous semble bon. 
 
Mais il ne s’agit de définir des objectifs ; le plus important, c’est aussi indiquer les actions que vous entendez mener pour atteindre ces objectifs. Pour atteindre tel objectif, voici les activités ou les actions que j’entends mener. 
 
Par exemple, un apprenant peut dire : 
Pour que mes notes de mathématiques soient au-dessus de 09/20, voici ce que je dois faire : 
Participation à tous les cours durant toute la séquence ; 
Traitement de tous les exercices donnés ; 
Etudes régulières pendant 5h chaque semaine; 
Revue de mes notes de mathématiques chaque jour avant d’aller en classe ; 
Demander chaque fois que je ne comprends pas….. 
 
Comme pour les objectifs, les activités devront être réalisables, inscrites dans le temps et quantifiées. Ainsi, vous saurez toujours où vous en êtes dans votre progression. 
c. S’établir un plan de travail 
 
A cet effet, recensez 
Votre disponibilité en temps vous permettant de vous mettre au travail ; 
Vos points forts (dans quelles disciplines travaillez-vous le mieux) ; 
Vos points faibles ; 
Vos outils (livres, notes de cours). Qu’est-ce que vous avez ? Qu’est-ce que vous n’avez pas ? Comment aurez-vous accès à ce que vous n’avez pas ? 
En fonction de vos objectifs et de vos moyens, vous pouvez dégager un plan général du travail pour l’année que vous tracerez au crayon à papier. Sur des feuilles horizontales mises bout à bout, construisez d’abord en haut un axe de temps, puis placez les disciplines les uns en dessous des autres. 
 
d. Se donner des moyens de contrôle 
Les objectifs que vous vous fixez se traduisent par des résultats identifiables et par des critères de réussite. Vous devez suivre au fur et à mesure vos progrès, soit à l’aide de vos notes, soit par les appréciations des professeurs. 
 
4. PLANIFICATION HEBDOMADAIRE 
 
En début de chaque semaine, vous devez planifier votre travail pour chaque jour. En le faisant ainsi, vous pouvez évaluer les réalisations de la semaine suivante. Dans votre planification, pensez à votre but et à vos objectifs ainsi qu’à vos stratégies et actions. Vous pouvez faire le point en vous interrogeant sur votre efficacité au travail : Comment pourrez-vous vous améliorer ? Corrigez vos difficultés, au fur et à mesure, sans attendre qu’elles s’accumulent ou s’accentuent. Votre plan de travail n’est pas figé ; il faut le réajuster en début de semaine et cela en fonction des exigences et circonstances de la semaine en cours. Incluez des périodes de détente et de repos dans votre plan pour chaque semaine : elles sont aussi utiles. 
 
5. PLANIFICATION JOURNALIERE 
 
Chaque matin, commencez par anticiper ce que vous allez faire ce jour-là. Pensez aussi à la manière de réaliser ces activités et dans quel ordre. Réservez les meilleurs moments pour les travaux qui vous semblent les plus difficiles. 
Certaines tranches horaires sont plus favorables que d’autres pour les travaux intellectuels : on peut réserver ces moments pour les travaux difficiles. Voici comment vous pouvez décomposer votre journée. 
De 6h00mn à 11h30mn est une bonne période de travail. Vous pouvez en profiter pour effectuer des travaux de réflexion, de création : résolution des problèmes et des exercices, dissertation, mémorisation… 
Le début d’après-midi (12h0mn à 15h00mn) est une période difficile pour le travail intellectuel. Vous pouvez y placer d’autres activités, manuelles notamment ou celles qui exigent le déplacement. 
De 15h00mn à 18h00mn ou 19h00mn est une période favorable à la mémorisation (apprentissage des leçons ou révisions). 
De 19h00mn/20h00mn à 22h0mn, est une période pour faire le point : voir les cours du lendemain, évaluer sa journée, se préparer pour le lendemain…) 
Ces périodes et ces rythmes de travail ne sont qu’indicatifs. Ils sont d’abord une question de tempérament, d’habitudes et c’est donc à chacun de repérer ses temps forts et ses temps faibles et de les utiliser au mieux.  
 
6. ETRE EFFICACE DANS LA JOURNEE 
 
Garder l’esprit libre.  
Personne ne peut travailler efficacement en pensant à autre chose. 
 
Prévoir le temps nécessaire 
Consacrez le temps minimum à ce qui est facile et réservez plus de temps pour ce qui est difficile. Commencez votre journée pour les travaux les plus ardus ou les plus importants : ce serait des soucis en moins. Evitez de quitter votre tâche avant de la terminer : ce qui fatigue souvent, c’est ce qu’on n’a pas fait. 
 
Varier les tâches 
Dans une journée, alternez les disciplines ; cela permet d’éviter la fatigue et de garder la concentration. Vous pouvez aussi varier les types d’activités. Par exemple, si vous étiez en train de mémoriser, vous pouvez enchaîner par des exercices. Lorsque vous avez terminé une tâche, avant de prendre une pause, préparez immédiatement la suivante en recherchant les documents nécessaires. De cette façon, lorsque vous vous remettrez au travail, votre esprit reposé et détendu s’attaquera directement à l’essentiel. 
 
Prévoir des moments de détente 
Vous pouvez, à chaque 45mn ou 1h, effectuer des pauses légères de 10mn. Mieux vaut pour la détente plusieurs pauses courtes qu’une seule pause longue. Vous pouvez aussi vous lever et marcher ou boire un verre d’eau. Pour garder sa concentration, vous pouvez aussi lire en marchant ou en changeant de position. 
Pour vous recharger de l’énergie, prenez une ou deux fois dans la matinée et dans l’après-midi quelque chose sans pour autant vous alourdir l’estomac. Pendant vos moments de détente, ne pensez plus à votre tâche : soulagez ainsi votre esprit pour qu’il reparte disposé, mais aussi pour structurer vos connaissances nouvelles (le cerveau les réorganise tout seul à votre insu). 
 
En fin de journée, récapituler 
Chaque soir, préparez rapidement les cours du lendemain par une révision du chapitre précédent et un survol du chapitre suivant à l’aide de votre manuel. Evaluez votre travail de la journée : ce qui a été fait et ce qui ne l’a pas été. Préparez enfin votre journée du lendemain pour ne pas perdre la précieuse période matinale réservée à l’apprentissage. En procédant ainsi, votre inconscient sera mis en condition pour les tâches futures ; il les acceptera et celles-ci paraîtront moins dures. Vous pouvez adapter votre plan de travail si les circonstances l’exigent. 
 
 
 
N’OUBLIEZ PAS CE QUI SUIT 
 
« Il n’est pas véritablement profitable de travailler si vous n’avez pas un projet cohérent, et si ce travail n’entre pas dans un plan d’ensemble ». 
 
« Certains subissent le temps comme une menace suspendue à leur tête ; d’autres le prennent en main et le gèrent efficacement. Considérez qu’en ce qui vous concerne, vous êtes le responsable dans la seule limite de vos propres choix : votre plan doit vous permettre de vous rendre efficace ». 
« Comme un champion de haut niveau, rythmez vos journées : de bonnes habitudes d’organisation vous permettront de rééquilibrer vos efforts sans surcharges ponctuelles : ainsi vous progresserez efficacement sans gaspiller l’énergie mentale ». 
 
« Un des secrets de la réussite tient à l’organisation méthodique aussi bien en cours que chez vous ; il vous faut être à la fois méticuleux et ordonné, mais aussi savoir quel temps de réalisation prendra telle action, savoir enfin toujours anticiper et être efficace ». 

 

(c) Emmanuel BECHE - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 14.05.2008
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