Eliminer la fatigue
ELIMINER LA FATIGUE
La fatigue est un phénomène naturel auquel tous sont confrontés. Tout le monde se trouve après un certain moment et un certain effort, fatigué t las. Elle revient périodiquement dans nos études et travaux d’apprentissage. Face à la fatigue, les gens et notamment les apprenants adoptent les démarches suivantes :
Les uns insistent et continuent à travailler en dépit de la fatigue ; ils estiment qu’il n’y a pas de temps à perdre.
D’autres prennent des excitants comme le thé, le café, la cola, l’alcool ; le tabac, certains médicaments ou même de la drogue ; ils veulent endormir la fatigue et travailler ainsi intensément.
Certains, enfin, préfèrent aller dormir et se reposer.
Alors qu’est-ce que je dois faire quand je suis fatigué ? Quelles attitudes dois-je adopter en ce moment-là ?
CE QU’IL FAUT SAVOIR
La fatigue est un indicateur de l’état de notre corps et de la disponibilité de notre énergie. C’est un phénomène normal qui survient après une période d’efforts physiques ou intellectuels. Si elle dure, c’est un signe et un avertissement du corps pour indiquer un dépassement de la mesure et un état de déséquilibre plus ou moins grave.
La solution n’est donc pas de la négliger, ni de la masquer par des excitants comme la drogue, l’alcool, le tabac, le thé, le café ou certains médicaments. Ces produits masquent simplement la fatigue et ne résout pas le problème en réalité. Au lieu de faire recours à ces excitants, il convient de rechercher les causes ou les origines de la fatigue et d’agir sur celles-ci avant que survient éventuellement une maladie physique ou un état dépressif.
Il faut aussi distinguer la fatigue physique de la fatigue nerveuse ; elles n’ont ni les mêmes causes, ni les mêmes remèdes.
1. CAUSES ET REMEDES PSYCHOLOGIQUES
La fatigue ou l’anxiété peut provenir d’un conflit entre un désir que l’on veut satisfaire et un interdit que l’on veut respecter.
Par exemple, j’ai envie de sortir régulièrement. C’est là mon désir et je veux le satisfaire. De l’autre côté, j’ai un travail ç faire, je dois lire. C’est un interdit et un devoir que je veux aussi respecter. Certaines personnes, lorsqu’elles se trouvent dans de pareilles situations, sont souvent tentées de renvoyer le travail et les études à demain, et le même scénario recommence.
L’angoisse peut aussi trouver sa source dans la manière dont on appréhende un évènement futur. On pense alors que cet évènement peut être certainement défavorable. J’ai envie, par exemple, de travailler et d’étudier, mais en même temps je doute les résultats qui s’en suivront soient bons. Je ne suis pas sûr que les examens auxquels je me donne me donneront des résultats satisfaisants ou favorables. J’ai envie d’agir et de travailler, mais, en même temps, je crains de travailler parce que je ne veux rencontrer des résultats désavantageux.
La personne qui vit cette situation se trouve donc entre deux tensions contradictoires, entre le marteau et l’enclume.
Je veux faire…je ne peux pas faire
Je veux étudier…je ne peux pas étudier
Je veux bien travailler…je ne peux pas travailler
Je veux faire le bien…je ne peux pas faire le bien.
Une force nous pousse à avancer et à travailler, mais une autre nous cloue sur place. C’est un type d’épuisement inutile qui survient fréquemment qu’on ne le croit.
Que faut-il faire dans ce genre de situation de confrontation entre le « bien » et le « mal » ?
Il faut commencer par rechercher les causes psychologiques profondes de ces angoisses. Cela veut dire que vous pouvez identifier et noter toutes ces contradictions et embarras épuisants et stériles. Si vous parvenez à les identifier ou à les noter, vous les connaissez aussi et vous pouvez les résoudre.
Ainsi, si vous avez envie de sortir, évadez-vous une fois pour toutes ; défoulez-vous sans regret et revenez ensuite travailler. Il s’agit alors d’enlever toutes contraintes et tous blocages psychologiques à votre volonté de travailler ou d’étudier, et ainsi de libérer votre esprit.
Si, en revanche, vous craignez les résultats des examens, entraînez-vous au maximum avec vos camarades ; vous pourrez alors vous présenter aux examens confiants et sereins. Vous n’aurez rien à perdre. Résolvez ainsi tous vos problèmes qui ont une origine conflictuelle. Lorsque ces problèmes sont récurrents, soyez sérieux envers vous-mêmes. Quand ils sont complexes, rendez-les et considérez-les comme simples, précis et concrets pour trouver facilement des solutions.
Essayez aussi d’éviter de préférence les sources d’épuisement mental provoquées par le cerveau primitif. Ce peut être, par exemple : les émotions sentimentales négatives, les doutes prolongés, les peurs, les remords, les regrets, les mécontentements de soi.
Comment pouvez-vous éviter cela ?
Votre pensée doit être positive et tournée vers l’avenir, c’est-à-dire vers votre réussite personnelle. Vivez positivement chaque évènement et chaque situation qui vous arrivent. Vous pouvez ainsi considérer chaque déception, chaque évènement comme des opportunités à saisir et à transformer positivement. Vous pouvez les voir comme des occasions à ne pas rater pour exprimer vos talents et votre personnalité d’une autre manière. Dites-vous que c’est pour votre bien, pour former vos caractères ou pour vous donner des orientations par rapport à votre choix ou à votre décision.
Prenez soin de cet état d’esprit et de cette motivation. C’est de cette manière que vous pouvez dédramatiser, aussi bien les problèmes familiaux et scolaires que les conflits sentimentaux. Soyez résolument optimistes. « Il y a toujours un aspect et utile à retirer de ce qui semble un échec ou une impasse.
Aussi, ne renvoyez pas sur les autres votre fatigue et ne les prenez pas en charge si vous risquez ainsi de perturber votre équilibre. « Sauvegardez-vous d’abord ».
Que votre caractère, votre action servent d’exemple à ceux qui sont dans le doute. Vous pouvez les entraîner dans votre sillage. Surtout ne vous laisser pas couler avec eux ou à cause d’eux : tout le monde serait perdant dans tous les cas.
Vous pouvez aussi vous détendre en vous changeant des idées. Vous pouvez ainsi écouter de la musique douce, celle que vous aimez ; seulement évitez que cela ne vous abrutisse : elle ne constitue que des parenthèses et non l’essentiel.
Vous pouvez aussi quitter votre cadre de travail habituel. Par exemple, vous pouvez aller étudier ou lire en contact avec la nature. Rencontrez d’autres personnes à l’esprit positif et fréquentez ces personnes de préférence aux autres. Car « les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs ». Saisissez les occasions de rire et de vous faire plaisir. Et si vous avez de la possibilité, faites un coup de fil à une personne que vous aimez ; vous pourrez entendre des paroles encourageantes qui pourraient vous soulager et vous détendre. Tout cela, c’est simplement pour éliminer la fatigue et retrouver la forme et non pas qu’il faut y vaquer. Une fois votre moral remonté, donnez-vous pour vos études et travaillez donc profitablement.
2. CAUSES ET REMEDES LIES A L’EMPLOI DU TEMPS
La fatigue peut provenir de la façon dont vous gérez votre temps, de l’intensité des efforts que vous fournissez pour tel ou tel travail.
Le corps a des limites et il les signale si elles sont atteintes. Etes-vous en train de dépasser vos possibilités physiques ou intellectuelles ? Demandez-vous si vous n’entreprenez pas trop d’actions à la fois et si vous ne vous dispersez pas excessivement (activités trop nombreuses, beaucoup de sport…).
Revoyez ainsi votre rythme de vie. Chacun a besoin de pauses pour maintenir l’équilibre. Revoyez alors les manières dont vous gérez votre temps et prévoyez dans votre emploi du temps des moments pour se reposer et pour se détendre. Votre corps et votre esprit doivent se reposer régulièrement.
Si vous êtes fatigués vraiment, ne travaillez pas pendant cette période. Ce serait l’aggraver et ne rien profiter de ce travail. Arrêtez-vous et reposez-vous plutôt. Décompressez et prenez le temps de vous recharger en énergie. En vous reposant, vous permettez à votre corps de se recharger en énergie et vous pourrez ainsi mieux profiter de votre travail d’après. Si la fatigue survient le soir, vous pouvez aller vous coucher ou faire autre chose. En changeant d’occupation, on se détend aussi et on récupère de l’énergie. Dans certains cas, h’hésitez pas à vous laisser aller et même à dormir 24heures d’affilée.
Pour prévenir la fatigue, sachez aussi travailler intelligemment : organisez-vous et gagnez du temps. Etudiez au fur et à mesure que les cours avancent et n’attendez pas ainsi les périodes d’évaluations ou d’examens pour vous mettre au travail et aux études. Evitez la démesure et répartissez vos efforts et votre travail pour ne pas être débordé. De manière générale, n’effectuez qu’une chose importante à la fois. Faites attention aussi aux soirées prolongées au travail ou en sorties, aux week-ends fatigants qui parfois s’accumulent. Ce sont des piègent qui épuisent l’énergie.
3. SI JE SUIS FATIGUE, COMMENT RETABLIR L’EQUILIBRE ?
a. Dans l’immédiat, que dois-je faire ?
Prendre conscience du danger de son déséquilibre : la fatigue est un déséquilibre.
Prévoir u repos d’un certain nombre de temps ; selon les besoins.
Rééquilibrez immédiatement votre sommeil.
b. Que faire chaque jour ?
Pratiquer régulièrement un sport modéré, simplement pour vous détendre.
Se laver : cela peut défatiguer.
Penser à son alimentation ; se demander alors si les repas sont équilibrés. L’absence du phosphore, du calcium, de fer ou de la vitamine B peut provoquer la fatigue.
N’OUBLIEZ PAS CE QUI SUIT
« Sachez retrouver des périodes de calme après des périodes d’agitation » ;
« Un abus de produits excitants ou de médicaments peut aussi être source de fatigue. Recherchez plutôt la/les causes profondes de vos problèmes » ;
« Résolvez vos problèmes par votre état d’esprit positif ;
demandez-vous toujours où se trouve votre intérêt à long terme ;
essayez là encore de raisonner et ne vous laissez pas dominer par vos émotions ».
