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Savoir s'entraîner

SAVOIR S’ENTRAINER 
 
 
 
S’entraîner signifie que l’on s’exerce quotidiennement pour conserver et pour améliorer la pratique de quelque chose. Les entraînements se font dans tous les domaines de la vie qui requièrent progressions et meilleurs résultats. Les sportifs s’entraînent pour améliorer leurs performances ; les forces armées s’entraînent pour combattre ; même le petit enfant s’entraîne pour apprendre à marcher, à courir et à sauter. Les apprenants s’entraînent aussi. L’école est comme un combat : un combat contre les échec ; un combat pour réussir son avenir, pour réussir ses examens ou passer en classe supérieure ; un combat pour s’auto-épanouir ; un combat pour améliorer plus tard ses conditions de vie. Les examens et les concours sont les champs de combat ; les notes obtenues sont les indicateurs de performances ; les enseignants sont des entraîneurs. Les entraînements ont pour but de renforcer ou de conserver une performance, mais ils ont surtout pour rôle de progresser, d’évoluer, de se perfectionner et de s’améliorer de plus en plus. Comment les apprenants peuvent-ils s’entraîner pour produire de meilleurs résultats et ainsi pour remporter la batailler ? C’est à la question qui oriente ce travail. 
 
CE QU’IL FAUT SAVOIR 
 
Les contrôles, les évaluations ou les exercices ne sont pas à redouter ou à refouler. Il s’agit plutôt d’en profiter au maximum pour évaluer ses performances et son parcours et ainsi pour les perfectionner davantage. Le but de l’entraînement c’est d’ailleurs d’apprendre et de se perfectionner soi-même en dégageant les leçons de ses actions. 
 
1. LES RAISONS D’UN ENTRAINEMENT 
 
Aucun apprenant ne désire obtenir de mauvaises notes ou de mauvais résultats. Il ne souhaite pas non plus échouer. La preuve c’est que lorsqu’une personne obtient une note non satisfaisante, elle exprime son mécontentement, de fois en froissant son papier. Les uns s’arrêtent là subissant ainsi les effets d’une déception ; d’autres, par contre, essaient d’aller plus loin. C’est l’un des objectifs des entraînement : aller toujours plus loin. Les apprenants doivent donc s’entraîner pour deux principales raisons : apprendre d’abord, puis, vérifier et améliorer les apprentissages. 
 
a. S’entraîner pour apprendre 
 
Il s’agit, en particulier, de : 
 
Assimiler les données et les informations 
Les exercices, les devoirs, les évaluations faits en classe ou à la maison obligent l’apprenant à revoir ou à réviser, de façon régulière, ses connaissances acquises, nouvelles ou anciennes. Se préparer, à cet effet, devient comme un stimulant qui permet de mémoriser, de renforcer ou de réactiver les connaissances ainsi mémorisées. Pour s’entraîner, il ne s’agit pas d’attendre les devoirs ou les épreuves. Vous devez au contraire prévoir, dès le début de l’année, votre propre plan de travail, votre plan d’entraînement, sinon, vous risquerez d’être surpris par le manque de temps. 
 
Assimiler les procédures 
Les évaluations auxquelles vous participez aident aussi à vous placer dans des conditions d’examens, c’est-à-dire à apprendre les procédures et les savoir-faire. Se préparer matériellement, se préparer psychologiquement, ne pas être en retard, choisir son sujet, travailler sans aide extérieure, dans un temps limité, sans s’affoler, cela ne s’improvise pas. Ça demande une préparation et un entraînement. Dans cet entraînement, aucune matière ne doit être négligée. Celles dans lesquelles vous réussissez brillamment ne doit pas être lésées, parce qu’un manque de pratiques diminue les performances ; celles qu’on ne maîtrise pas assez ne doivent pas non plus être délaissées. Même quand vous obtenez des notes déplorables, n’en ayez pas honte ; exigez davantage de l’école et de vos enseignants : ceux-ci sont à votre service et sont là pour vous aider à progresser. Tout progrès est possible par des pratiques et exercices fréquents et réfléchis. Mais quand il n’y a pas une confrontation avec la réalité (exercices, sujets, épreuves), l’amélioration s’effectue difficilement. Pour être compétent dans une discipline, il faut s’appliquer, s’exercer et expérimenter. 
b. S’entraîner pour vérifier et améliorer 
 
Cela permet spécifiquement de : 
 
Vérifier son apprentissage (ce que vous avez appris) 
Un contrôle ou une évaluation permet de se rendre compte de l’état de son savoir, du degré d’assimilation de ses connaissances et du niveau de performance atteint. Cette fonction n’est donc pas à négliger : elle aide à progresser aussi. Et les résultats sont indiqués parfois dans les livrets scolaires destinés à l’examen, ainsi que dans des dossiers de candidature pour être admis dans certains établissements scolaires ou de formation. 
 
S’améliorer 
Une interrogation n’a pas pour rôle principal de sanctionner un état de savoir en le clouant sur place. Elle doit permettre au contraire de le dynamiser, de le faire progresser et de l’améliorer. Les résultats sont alors comme des indicateurs d’adaptation au but. Lorsque votre travail n’est pas satisfaisant et que vous vous éloignez du but, vos résultats sont des clignotants, des feus rouges ou oranges qui vous alertent et vous disent : « attention, ressaisissez-vous ». Quand votre travail est satisfaisant, vos résultats sont comme le feu vert qui vous encourage à continuer, à progresser et à vous approcher du but. Même en cas d’obtention de mauvaises notes, l’attitude ne consiste pas à froisser les copies et à les jeter, ni à les détester : ce serait la solution de l’autruche, c’est-à-dire cacher sa tête dans le sable à l’approche d’un danger. Il est plutôt avantageux de les accepter comme tels, de les reconnaître, de ne pas les perturber en trichant avec elles et de ne pas se voiler la face en cherchant de mauvaises excuses à ses défaillances. Pour s’améliorer, ça demande qu’on s’évalue, qu’on prenne en compte l’écart qui existe par rapport aux objectifs à atteindre, et c’est en fonction de cet écart que vous agissez ou réagissez. 
Si vos performances sont bonnes 
Vous êtes encouragés à reprendre, lors des évaluations prochaines, la même structure mentale pour exprimer votre savoir ou pour résoudre un problème. Vous devez alors utiliser davantage vos points forts pour renouveler et faire progresser vos performances. Il est question d’aller toujours « plus haut ». « Plus haut », c’est le mot d’ordre des apprenants travailleurs et consciencieux. 
Si vos performances sont mauvaises, 
Il ne s’agit pas pour vous de vous décourager ou de détester la ou les discipline(s) en question. Raisonnez et ayez conscience de cette faille dans vos aptitudes ; prenez-vous en main pour vous améliorer. Préparez-vous au mieux pour les prochaines évaluations, et dites-vous, par exemple, ceci : « Mon objectif, cette séquence, c’est d’augmenter mes notes de tels points dans telles matières ». A cet effet, vous devez définir et améliorer vos actions d’apprentissage.  
Les contrôles doivent donc vous stimuler et non vous décourager ; considérez-les comme des défis à relever, et cela, quelles que soient vos compétences, et quelles que soient les attitudes des enseignants à votre endroit. Ce qui compte avant et après tout chez vous, c’est votre réussite, votre avenir et votre épanouissement personnel. 
Vous connaissez vos erreurs, et vous pouvez les corriger et les éviter prochainement. Comme tout enfant d’ailleurs, vous êtes tombés plus d’une fois en apprenant à marcher, à courir et à sauter, mais vous n’êtes pas, pour autant, restés définitivement à terre. Un mauvais devoir ou une série de mauvaises notes doivent alors être pour vous comme un coup d’aiguillon qui vous projette en avant ; ces notes ne sont pas des buts en soi, mais des étapes vite oubliées vers les examens et vers son projet d’épanouissement personnel. 
 
3. SENTRAINER : OUI, MAIS COMMENT ? 
 
a. Effectuer des devoirs et exercices chez soi 
 
Pour réaliser ses devoirs à la maison, il est avantageux de prévoir suffisamment du temps, des documents et permettre à vos idées de mûrir. Un plan de travail est, à cet effet, le bienvenu. Avant de vous lancer dans les devoirs ou les exercices, commencez par revoir ou assimiler vos cours. Quand vous terminez alors de traiter ces devoirs, vérifiez vos travaux à l’aide des corrections contenues dans les annales ou en proposant à vos enseignants de les corriger et de vous aider à comprendre les démarches. 
 
b. Participer aux évaluations 
 
Elles sont généralement effectuées dans des conditions d’examens. En plus du temps limité, elles vous préparent à affronter les contraintes réelles que vous devez supporter (bruits dans les salles, bruits à l’extérieur, exiguïté des tables). Vous devez aussi vous y prépare intellectuellement. 
c. Avoir son propre plan d’entraînement 
 
Vous pouvez tester le niveau de votre savoir, seul ou avec des camardes. Faites des exercices et corrigez-les. Vous pouvez vous aider des annales, à condition de ne regarder les corrections qu’à la fin des exercices : c’est cela le jeu. Une fois encore, veuillez assimiler d’abord vos leçons avant de traiter les sujets qui s’y rapportent. 
 
d. Ne pas négliger les corrections des évaluations 
 
Les corrections, les entraînements et les évaluations sont de loin les tâches les plus importantes dans l’année. Dans ces opérations, vos enseignants sont comme vos consultants qui vous permettent de réaliser votre but. Grâce qu fait qu’ils soient des spécialistes et au fait qu’ils aient un regard étranger sur vos travaux, ils sont capables de faire le point sur votre niveau et surtout de déchiffrer vos structures mentales, avec leurs défauts éventuels. 
Après chaque évaluation, ayez soin de participer aux corrections. Vous pouvez disposer, à cet effet, un cahier. Vous les subdivisez en autant de parties que vous avez des disciplines nécessitant une évaluation écrite. Avant de prendre une correction, coller votre épreuve juste avant de façon à ce que l’épreuve et la correction soient côte à côte. Si l’épreuve n’est pas dactylographiée, vous pouvez joindre votre feuille, à défaut de ne pas pouvoir recopier l’épreuve. 
Votre correction doit être sans erreur ; ne la prenez pas avec la paresse et la négligence. Elle doit être clair et lisible. Indiquez par des signes les passages ou les points les plus importants. Comme toujours, attachez-vous à la démarche suivie pendant le corrigé, bien plus qu’aux résultats. C’est ainsi que vous pouvez apprendre comment parvenir aux réponses, et non pas quelle est la réponse. Examinez attentivement les changements d’étapes, les passages-clés, le « pourquoi », le « comment » et où les effectuer. Quelles sont les règles ou les formules employées ? Comment est-ce qu’elles ont été utilisées ? 
Interrogez-vous sur ce qui, dans votre raisonnement, vous a empêché de prendre la même voie. Essayez ainsi de lire à l’intérieur de vous-mêmes et de déchiffrer vos structures mentales. Quel est le chemin suivi par votre pensée ? Décomposez-le alors pour trouver des failles. Ce n’est qu’en connaissant vos défauts que vous pouvez vous corriger et reconstruire votre structure. Vous pouvez aussi vous demander sur quels points précis vous devez agir pour améliorer vos résultats. Quelques jours après la correction, vous pouvez vérifier si vous avez bien assimilé le devoir, en le refaisant seul. A côté de vos corrections, notez sur la page qui suit une récapitulation de vos erreurs et leurs corrections. 
 
 
 
N’OUBLIEZ PAS CE QUI SUIT 
 
« Vous seul pouvez prendre véritablement en charge et mettre en œuvre les moyens pour vous faire progresser. Votre cerveau est son propre outil de formation : engagez-le résolument vers l’auto-construction ».
 

 

(c) Emmanuel BECHE - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 15.05.2008
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